Friday, December 30, 2011

Stuck in Customs

Family research is like panning for gold, lots of time hunched over, not knowing when you might find a nugget. Some of my finds lately have come from unlikely sources. The latest gem was from eBay. I stumbled upon a document written to my ancestor Louis de Bürenwho was at the time the governor of Lausanne, by a local merchant who had leather goods held up in Aosta. He needed Louis' help in getting them released, which Louis did on June 6th, 1795.

The text of the document in French:

Très Noble, Magnifique et Très Honoré Seigneur Baillif

Jean Jacques Mercier, négociant de cette ville, fidèle sujet de l’etat, et très obéissant serviteur de votre magnifique seigneurie, prend la liberté de lui exposer avec un profond respect.

Qu’ayant fait une emplette de cuir en poil de Genès, qui sont actuellement en route dès la cité d’Aost [Aosta], au nombre de cent pièces, lesquelles lui auraient d’abord été arrêtées aud(it) Aost, la sortie de ces cuirs pour ce canton lui a été permise, par le bureau général des royales gabelles de Turin, le 24e mai dernier, moyenant l’engagement qu’il a pris sous caution, que dans le terme d’un mois il ferait entrer dans ce duché d’Aost la même quantité de cuirs fabriqués en Suisse. 

L’humble exposant est dans l’intention de faire partir le plustot possible, à tant moien de son engagement, si votre magnifique seigneurie a la bonté de le lui permettre, la quantité de trente cuirs pour le susdit duché.

C'est cette permission qu'il sollicite humblement de votre magnifique seignuerie, en se 
répaer dans en voeux pour sa précieuse conservation.

Nous permetton la sortye des trents cuirs cy nommes. Au Château de Lausanne, le 6 Juin, 1795. de Büren Baillif.


A great find to put it mildly. What I love most is the language. The first line after the salutation is the most memorable. "Jean Jacques Mercier, local businessman, faithful subject of the state, and very lawful servant of your magnificent lordship, with profound respect takes the liberty to present himself." Not exactly Dear Sir.


 Louis de Büren's signature

The de Büren family seal used to certify the release.


Thursday, December 29, 2011

Jeanmaire's Cat

A small pencil sketch of a cat has adorned a desk at my parent's home ever since my childhood. The French inscription says "Likeness of Pupi. Sunday evening, Castle of Vaumarcus, October 23, 1892. E. Jeanmaire to Miss Jeanne de Büren."



Jeanne de Büren was a talented artist in her own right but what interested me was finding information on  E. Jeanmaire. After some research it seems clear that the cat was drawn by Édouard Jeanmaire, a very important local artist from the time period. He was born in La Chaux-de-Fonds and would produce many nature-themed paintings and sketches during his lifetime (His bio and examples of his artwork follow below).

The only question I had was why 1892? The castle was sold by Henri de Büren in 1888. My ancestor's must have remained close to the new owners and certainly returned to Neuchâtel from Geneva often to visit local friends, artists and scientists. What I love most about the drawing is at 120 years old the quick sketch style is timeless and could be done in a very similar fashion today.

Edouard Jeanmaire (1847-1916)




Biography of Édouard Jeanmaire from the Library of La Chaux-de-Fonds
Edouard Jeanmaire (1847-1916), peintre, est né à La Chaux-de-Fonds et mort à Genève. Il est originaire du pays de Montbéliard en Franche-Comté. Son père Lucien Jeanmaire est horloger. Sa mère Emilie Courvoisier, héritière du domaine de la Joux-Perret, s’occupe de lui. A dix ans, son père le place dans une famille de paysans à Dombresson pour garder les chèvres. A douze ans, ses parents l’inscrivent au collège municipal à Neuchâtel puis au gymnase. Edouard Jeanmaire se révèle un élève turbulent, c’est pourquoi ses parents l'expédient dans le sévère pensionnat morave de Kornthal en Allemagne de 1862 à 1863. C’est à cette époque qu’il commence à peindre. Sa mère s’en inquiète car elle voit dans la pratique de cet art la perdition de l’âme. Une fois revenu à La Chaux-de-Fonds en 1864, son père le place dans l’atelier de peinture sur émail de Marc Dufaux. Un an plus tard, l’émailleur et son apprenti quittent la cité horlogère pour Genève. Dans la cité lémanique, il fréquente les Beaux-Arts et rencontre son « maître », Barthélemy Menn. Son apprentissage terminé, il reste à Genève, employé chez son ancien patron. En 1869, il part pour Paris, mais il doit revenir rapidement en Suisse à cause de la guerre franco-allemande. En 1870, il participe à l’exposition des Amis des Arts à La Chaux-de-Fonds où une de ses toiles connaît un grand succès. En 1871, il se marie avec Louisa Bugnot. Le jeune couple s’établit à Genève où Edouard Jeanmaire achète une maison qui sera son domicile jusqu’à la fin de sa vie. Louisa décède en 1876. Il se remarie l’année suivante avec Eugénie Laval. Son père décède et Edouard hérite de la maison de la Joux-Perret. Le couple y passe la plupart des étés. Dans les années 1880, il voyage passablement, visitant l’Algérie, la Hollande, l’Egypte et l’Italie. Edouard Jeanmaire est un travailleur acharné, il produit beaucoup : études, peintures, eaux-fortes. Ses œuvres, au début en tous cas, se vendent bien. Il expose régulièrement, à Neuchâtel, à Genève, moins facilement à La Chaux-de-Fonds où son caractère ombrageux lui vaut bien des inimitiés. Ses toiles sont de vrais miroirs du Jura de son époque. Néanmoins, ses œuvres passent un peu de mode dans la seconde moitié de sa vie. Victime sans doute de la photographie, la peinture naturaliste de Jeanmaire est jugée rétrograde par les critiques. Homme de caractère, Edouard Jeanmaire prend position sur plusieurs sujets brûlants de la fin du siècle. Il soutient Emile Zola dans la campagne de réhabilitation du capitaine Dreyfus. Ce soutien lui vaut un message de remerciement de l’écrivain. En 1904, il soutient Charles Naine qui est emprisonné pour avoir refusé de servir. Ses principaux amis sont le docteur Pierre Coullery et Philippe Godet, camarade de classe. Ses œuvres les plus connues sont La sortie de l’étable, L’enterrement à la Joux-Perret, Le calme des pâturages en septembre et Le ranz des vaches.

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