Tuesday, December 1, 2015

Johann Rudolf Rahn

Zürich-born Johann Rudolf Rahn (1841-1912) was a 19th century pioneer for the preservation of Swiss historical monuments and art. He would later help restore the convent of Wettingen and the beloved Castle of Chillon. Rahn was a prominent figure in the creation of the Swiss National Museum in Zürich, and was a prolific artist with almost 5,000 sketches attributed to him.

Portrait of Rahn painted by Ernst Stückelberg in 1877


While conducting research on Swissbib, a national catalogue of Swiss universities, universities of applied science, federal research institutions and the Swiss national library, I found the following three sketches of the Château de Vaumarcus done by a young Johann Rudolf Rahn (1841-1912) in 1860. They are valuable because they show the castle at the time of Albert de Büren and his son Henri when the foliage on the grounds was far less mature.




A more in-depth bio from the Dictionnaire historique de la Suisse (DHS):

Fils de Johann Heinrich, pharmacien, et de Maria Ziegler, de Winterthour. Orphelin de mère, R. vécut en 1843 chez sa grand-mère à Winterthour et, dès 1844, chez des parents, Margaretha et Johannes Steiger, à Hérisau. A 14 ans, il revint à Zurich, où le pédagogue et pasteur Heinrich Cramer s'occupa de lui. Grâce à son tuteur, l'avocat Eduard Meyer, il put obtenir sa maturité et entreprendre en 1860 des études d'histoire de l'art à l'école polytechnique et à l'université de Zurich. Après des séjours d'études à Bonn, Berlin et Dresde (1863-1864), il obtint son doctorat (1866), puis son habilitation (1869). Professeur extraordinaire (1870) et ordinaire (1878) d'histoire de l'art à l'université de Zurich, il fut aussi dès 1882 professeur d'histoire de l'art à l'école polytechnique.

L'un des pionniers en Suisse de la conservation des monuments historiques et de la recherche en art, R. publia en 1876 le premier ouvrage de référence sur l'histoire des beaux-arts en Suisse des origines à la fin du Moyen Age. Il suivit, en qualité d'expert, la restauration du couvent de Wettingen et du château de Chillon, ainsi que de divers bâtiments aux Grisons, au Tessin et à Zurich. Il dressa une statistique des monuments d'art et d'histoire par canton. Cofondateur (1880) et vice-président de la Société suisse pour la conservation des monuments historiques. Il contribua également à la création du Musée national suisse à Zurich (1890). Excellent dessinateur, très productif, R. a laissé près de 5000 dessins (notamment d'architecture).

Le Rameau de Sapin

In doing research on yesterday I found a nice article commemorating the life of Albert de Büren in the 1874 edition of the Le Rameau de Sapin (The Pine Bough), the publication of the Club Jurassien (Jura Club), an organization founded in 1865 devoted to the celebration and protection of natural diversity in the Canton of Neuchâtel. The text in its entirety follows below.



Le Club jurassien comptait parmi ses membres Mr A. de Büren, que la mort vient d’enlever à sa famille et à ses amis, a l’âge de 83 ans. En souvenir de l’activité si distinguée de cet homme de bien nous ne dirons ici que ce qu’il a été comme botaniste et agronome.

Mr de Büren prit le goût de la botanique lorsqu’il se trouvait en pension à Gottstadt, chez le pasteur Zehnder qui remettait à chacun de ses élevés un petit jardin à cultiver et leur faisait arranger leur herbier avec le plus grand soin. Il avait alors 10 à 12 ans. Cet amour des plantes se développa dans le cours de ses études soit à Berlin, soit plus tard à Hofwyl. Pendant ses études à Neuchâtel il fut surtout encouragé par Mr Louis Coulon, père, cet homme à la fois si infatigable et si bienveillant qui sut toujours faire marcher de front ses nombreux travaux et son amour des sciences naturelles. Ces deux hommes étaient faits pour s’aimer et se comprendre. Jusqu'à sa mort Mr de Büren soutint avec plusieurs botanistes de mérite d’excellentes et affectueuses relations. Ainsi pour n’en citer que quelques-uns : MM. Lesquereux, Godet, Boissier, Muret dont chaque visite était pour lui une fête.

Le jardin botanique qu’il avait créé à Vaumarcus s’enrichissant d’année en année devint bientôt trop étroit aussi bon nombre de plantes qu’il avait acclimatées se répandirent dans les environs. Ayant une prédilection prononcée pour les plantes alpines, il avait aussi établi un petit jardin sur la montagne des Erses et ceux qui iront admirer la vue splendide que si déroule depuis la roche de Mont Aubert ne seront pas pris surpris en remarquant tout à coup qu’ils foulent sous leurs pieds des plantes des Alpes. Plus de 60 ans de culture beaucoup de dons et d’échanges, emmenèrent la création du magnifique et précieux herbier dont Mr de Büren a fait cadeau il y a peu d’années à la ville de Berne, à l’occasion de la création du nouveau jardin botanique de cette ville. Quant à ses plantes vivantes parmi lesquelles ses nombreux amis trouvèrent toujours à puiser à pleines mains il en fit don à la ville de Lausanne. Si le bonheur de Mr de Büren était d’enrichir les jardins et les herbiers de ses amis, il aimait aussi la botanique pour elle-même et travaillait au développement de cette science. Ce fut lui, qui dans une de ses nombreuses explorations trouva le premier l’orobe blanchâtre (orobus canescens) près de la Brèvine, seule localité où on l’ait découverte dans notre canton.

Mr de Büren dans ses études n’oubliant pas le point de vue pratique et agricole et il était trop philanthrope, pour ne pas y consacrée tous ses sous. Sa parfaite connaissance des plantes et la culture qui leur convient a exercé une heureuse influence sur l’agriculture de notre canton. Les paysans des environs de Vaumarcus avaient souvent recours a ses conseils dictes par l’expérience et données avec bonté. Tel a été Albert de Büren. Formons le vœu que le Rameau de Sapin réussisse à développer chez plusieurs cet amour de la science qui uni a la bonté du cœur à fait Mr de Büren un des plus dignes membres de notre société.

V. Borel, Dr en Médecine, St. Aubin, 1874.

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